Le Juge aux affaires familiales

Juge aux affaires familiales

Afin de faire face à l’afflux de contentieux, les juridictions civiles sont organisées en pôles ou chambres thématiques. Parmi les thématiques retenues, il y a la matière « familiale ». A Paris, nous trouvons au Tribunal judiciaire le pôle « Famille et état des personnes » et à la Cour d’appel le pôle 3 « Famille et droit international privé« .

 

Le Juge aux affaires familiales, auprès d’un Tribunal judiciaire, ou le Conseiller aux affaires familiales, auprès de la Cour d’appel, est compétent pour les matières suivantes (L213-3 Code de l’organisation judiciaire) :
  • Divorce et séparation de corps : il statue non seulement sur le principe de cette mesure mais également sur toutes les conséquences patrimoniales et humaines qui en découlent ;
  • Fixation des obligations alimentaires reposant sur un lien familial ;
  • Organisation de l’autorité parentale ;
  • Protection contre les violences intra-familiales en statuant sur les demandes d’ordonnance de protection ;
  • Tutelles des mineurs.
Ce qui les unit est de porter sur les relations familiales et l’autorité parentale.
 

Le Juge aux affaires familiales est donc le juge des relations affectives contentieuses. Une mission essentielle mais difficile. Une mission qui requiert non seulement des professionnels capables de mener à bien ces procédures tout en gérant les sentiments qui peuvent entrer en conflit ou créer des incompréhensions.

Juge aux affaires familiales

Cela requiert également des règles spécifiques, comme le principe que les procédures sont menées de manière confidentielles et que seules les décisions relatives au nom, au prénom et au divorce sont rendues publiquement (art.1074 Code de procédure civile).

Le contentieux ‘familial’ constitue un contentieux de masse. Selon le ministère de la justice, en 2020 il y eut 281.878 nouvelles affaires entrant dans cette catégorie. En 2020, un total de 1.096.753 affaires avaient étaient portées devant les Tribunaux judiciaires. Près du quart des nouveaux dossiers en 2020 portaient sur des questions de droit de la famille. 

Une organisation et une hiérarchisation des juridictions correspondantes à des problématiques procédurales précises ou à des thématiques particulières favorisent la spécialisation des magistrats et des greffiers. Cela permet un traitement plus efficace et approfondi des dossiers et est indispensable pour faire face à l’allongement des délais de procédure en conséquence de l’augmentation du nombre de saisine des juridictions.
 

Les domaines d’activité d’un avocat sont le fruit de sa formation universitaire, de ses expériences professionnelles et de ses intérêts propres. Me concentrer sur le droit de la famille me permet de rester à jour de toutes les évolutions législatives et jurisprudentielles dans ce coin du droit. C’est également le fruit d’un intérêt prononcé pour l’humain, pour aider et conseiller des personnes qui font face à des contentieux qui peuvent paraître d’une faible importance si l’on adopte un point de vue matérialiste mais qui sont absolument essentiels pour eux parce que découlant de relations affectives.

Quoique chaque cas soit unique, ce sont souvent les mêmes grandes questions qui sont posées. Un juriste averti et formé, que ce soit le magistrat ou l’avocat, peut donc se concentrer sur les spécificités de chaque cas et construire progressivement des automatismes.

EDOUARD ADELUS

Avocat à la Cour

Adelus Avocat : Naissance d’un projet

Projet graphique avocat

Aujourd’hui, tout projet entreprenarial, y compris la création d’un cabinet d’avocat se concentrant sur le droit de la famille, des personnes et du patrimoine, doit envisager une présence numérique. Pour cela, il faut s’entourer des bonnes personnes et plus précisément de la bonne agence de branding.

Ce sont des réunions hebdomadaires au sein d’un groupe d’entrepreneurs qui m’ont permises de rencontrer Didier Manuel Borrega, à la tête de Esper Design.

Lors d’un long entretien, nous avons défini mes objectifs, mes cibles, la concurrence, mais aussi mes domaines de compétences, mes valeurs, mes besoins de communication. Didier Manuel m’a expliqué que tous ces renseignements servent à construire un brief de création le plus juste possible. De même, quand je rencontre pour la première fois un client je cherche à obtenir la vision la plus complète de sa situation – personnelle comme professionnelle – et des problématiques qui l’ont poussées à rencontrer un avocat.

Adelus Avocat logotype

Ensuite, le processus de création de mon identité numérique a comporté plusieurs étapes :

La première a été de valider le naming pour acquérir au plus vite le nom de domaine. Après discussion avec les membres de ma famille quant à l’utilisation de notre nom comme nom professionnel, « Adelus Avocat » est né !

Pour le logo, Didier Manuel m’a proposé 5 voies graphiques en noir et blanc pour en valider une afin de la faire évoluer en couleur. Le logo finalement retenu a la simplicité d’une griffe et rappelle deux voiles; ce qui correspond à ma volonté d’amener mes clients à bon port.
 

Puis, nous avons travaillé sur les outils print et digitaux afin de compléter la mini charte graphique pour valider définitivement l’identité visuelle. Papier à en-tête, cartes de visites et webdesign responsif de la page d’accueil de mon futur site furent déclinés logiquement.

Chose faite, il ne restait qu’à mettre en place les 3 piliers de la carte de visite digitale, qui ont été réalisés en juillet pour lancer le référencement naturel de mon nouveau nom de domaine « adelusavocat » : Google My Business, Linkedin à mon nom et au nom de mon cabinet et une page WordPress hébergée par OVH.

Tout au long de ce projet, j’ai pu compter sur ESPER Design avec Didier Manuel Borrega en chef d’orchestre et son équipe. Actuellement, il travail de concert avec Amaury Rokvam pour le SEO et mettre en valeur les mots clefs suivants : Conseil en droit de la famille, des personnes et du patrimoine.

Edouard Adelus pour adelusavocat.com